salaud de pauvre
Le classique "Salaud de Pauvres" n'est pas de Coluche mais d'Audiard ("La traversée de Paris - Bourvil - Gabin), film tourné à une époque où coluche n'existait pas encore.
Que c'est lamentable d'oser de servir des pauvres pour ce faire du fric!Pour manier un tel slogan il faut avoir un humour plein de finesse ce que n'a pas cet homme. Mais faut-il s'étonner ,dans une société où l'argent roi est donné comme valeur d'exemple et ce, dopé par un président décomplexé qui assume son goût ostentatoire pour le luxe alors que les 3/4 des français galèrent à boucler les fins de mois.
Les annonceurs n'hésitent plus à manier les sarcasmes les plus vils pour vendre leurs soupes, la fin justifiant les moyens...
C'est tellement plus facile d'ostraciser les sans-voix, les non-visibles que de s'en prendre aux vrais pollueurs, qui consomment à outrance et gaspillent honteusement.
pris dans la presse:
«Les pauvres sont dégueulasses, ils polluent.» Avec sa nouvelle publicité volontairement provocante, sous-titrée «le droit à une voiture propre pour tous», le loueur de voitures Ucar entend s’inviter dans la dernière ligne droite des débats sur les lois issues du Grenelle de l’environnement.
L’association Emmaüs se dit «atterrée» par cette publicité qu’elle juge «choquante». Son délégué général, Patrick Dugois, insiste : «Emmaüs et d’autres associations travaillent depuis des années à changer le regard que l’on porte sur les pauvres.»
Le haut-commissaire aux Solidarités actives, Martin Hirsch, a dénoncé sur RTL «de l’humour pour les types qui n’ont pas d’idées». Il assure avoir été inondé d’appels téléphoniques de responsables d’associations jugeant la publicité d’une «vulgarité méprisable».
Le conseil d’administration d’Emmaüs s’est réuni hier pour réagir à cette publicité et éventuellement en demander le retrait. De son côté, Jean-Claude Puerto Salavert, le PDG d’Ucar, affirme que c’est de l’humour un peu à la façon du «salaud de pauvre» de Coluche qui a précédé la création des Restos du Cœur. «J’assume la provocation mais si j’ai pu blesser, je m’en excuse», dit-il. Selon lui, «le sujet de fond c’est le Grenelle de l’environnement».
Que c'est lamentable d'oser de servir des pauvres pour ce faire du fric!Pour manier un tel slogan il faut avoir un humour plein de finesse ce que n'a pas cet homme. Mais faut-il s'étonner ,dans une société où l'argent roi est donné comme valeur d'exemple et ce, dopé par un président décomplexé qui assume son goût ostentatoire pour le luxe alors que les 3/4 des français galèrent à boucler les fins de mois.
Les annonceurs n'hésitent plus à manier les sarcasmes les plus vils pour vendre leurs soupes, la fin justifiant les moyens...
C'est tellement plus facile d'ostraciser les sans-voix, les non-visibles que de s'en prendre aux vrais pollueurs, qui consomment à outrance et gaspillent honteusement.
pris dans la presse:
«Les pauvres sont dégueulasses, ils polluent.» Avec sa nouvelle publicité volontairement provocante, sous-titrée «le droit à une voiture propre pour tous», le loueur de voitures Ucar entend s’inviter dans la dernière ligne droite des débats sur les lois issues du Grenelle de l’environnement.
L’association Emmaüs se dit «atterrée» par cette publicité qu’elle juge «choquante». Son délégué général, Patrick Dugois, insiste : «Emmaüs et d’autres associations travaillent depuis des années à changer le regard que l’on porte sur les pauvres.»
Le haut-commissaire aux Solidarités actives, Martin Hirsch, a dénoncé sur RTL «de l’humour pour les types qui n’ont pas d’idées». Il assure avoir été inondé d’appels téléphoniques de responsables d’associations jugeant la publicité d’une «vulgarité méprisable».
Le conseil d’administration d’Emmaüs s’est réuni hier pour réagir à cette publicité et éventuellement en demander le retrait. De son côté, Jean-Claude Puerto Salavert, le PDG d’Ucar, affirme que c’est de l’humour un peu à la façon du «salaud de pauvre» de Coluche qui a précédé la création des Restos du Cœur. «J’assume la provocation mais si j’ai pu blesser, je m’en excuse», dit-il. Selon lui, «le sujet de fond c’est le Grenelle de l’environnement».